Comment pourrions-nous… ?

Comment pourrions-nous… ?
Cadrer le problème auquel on s’attaque pour identifier des solutions. Posée correctement, la question « Comment pourrions-nous… ? » met en lumière le problème sous un bon angle d’approche qui pourra mener à une multitude de solutions possibles.

Description

« Comment pourrions-nous… ? » (très connu dans sa traduction anglaise « How might we…? ») est un exercice de réflexion permettant de lancer une phase d’idéation efficace et bien calibrée. En voici la structure recommandée : « Comment pourrions-nous [verbe] permettant à notre utilisateur dans le but de résoudre son problème et ainsi satisfaire son objectif. » Par exemple : « Comment pourrions-nous aider les enfants à cuisiner seuls sans pour autant les laisser faire n’importe quoi afin de leur garantir une indépendance dans l’action et une sécurité ? »

Nos conseils gagnants

Une bonne question « Comment pourrions-nous… ? », ni trop large ni trop fermée, doit rassembler ces trois critères : - être centrée sur l’humain ; - rechercher à satisfaire un besoin ou à résoudre un problème précis ; - ouvrir sur une multitude de solutions en laissant de la place à la créativité.

Les bénéfices de cet outil sur un cas concret

Avec un groupe d’une quinzaine de personnes, nous avions identifié trois territoires d’opportunités majeurs. Pour chacun des membres du groupe, impossible d’identifier un territoire prioritaire, même en les précisant avec l’outil « Comment pourrions-nous… ? ». Nous avons donc choisi de répartir l’énergie et de traiter les trois sujets en petits groupes. Ainsi, soyez agile en tant que facilitateur et adaptez-vous aux demandes du groupe.

Le contenu en + pour aller + loin...

Quel est l'impact de cet outil sur l'équipe projet ?

Cet outil permet à l’équipe de partir sur un vrai problème et un challenge qu’elle aura elle-même défini ! Gage d’un brainstorming efficace, améliorant la phase d’idéation.

Étape suivante conseillée

Place à l’idéation !

Comment préparer l'outil en amont de l'atelier ?

Pour une efficacité optimale, il est utile d’inscrire à la vue de tous les participants les constats établis pendant la phase de recherche. De plus, si possible, l’équipe doit avoir commencé une convergence et priorisé les problèmes.

Matériel nécessaire

Des outils complémentaires

Les 5 Pourquoi
Immersion
Phase de divergence

Identifier les causes sous-jacentes d’un problème pour le régler complètement, c’est-à-dire l’empêcher de se reproduire. En médecine, on distingue le traitement symptomatique, qui consiste à traiter les conséquences d’une maladie (apaiser la douleur, faire baisser la fièvre…), du traitement curatif, qui attaque la maladie responsable de ces symptômes. L’objectif des « 5 Pourquoi », c’est le traitement curatif !

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Tri de cartes
Immersion
Phase de convergence

Le tri de cartes est un exercice aux objectifs multiples, selon la phase du projet dans laquelle il est utilisé et les paramètres de conception choisis par le designer. Il peut permettre d’identifier de façon concrète ce qui est le plus important pour l’utilisateur, mais aussi, de façon plus générale, les désirs et les valeurs de cet utilisateur, ses structures de pensée. Le tri de cartes peut également, dans un stade avancé du projet, servir de confirmation quant aux connaissances déjà acquises sur l’utilisateur. On peut ainsi vérifier que le projet développé est toujours centré sur l’utilisateur.

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Shadowing
Immersion
Phase de divergence

Mieux comprendre l’utilisateur et son expérience. On peut se concentrer sur l’individu pour creuser son expérience pratique mais aussi émotionnelle, ou bien s’intéresser à un groupe plus large pour repérer des schémas comportementaux.

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